Au LuxembourgOuvrir une terrasse n'est pas si simple
LUXEMBOURG - Les cafés et les restaurants paient une location à l’année pour occuper la voie publique. La requête doit être renouvelée chaque année.
La capitale a vu ses terrasses se remplir au gré des premières journées printanières. Un surplus d’activité pour les restaurateurs et cafetiers qui, avant d’en profiter, ont dû effectuer leur demande pour occuper une partie de la voie publique. La requête doit être renouvelée chaque année et se retrouve soumise à l’autorisation du bourgmestre.
S’il s’agit d’une formalité pour la plupart, les disposions réglementaires sont assez nombreuses. La largeur de la terrasse ne doit pas dépasser la façade de l’établissement, le matériel doit être «amovible et non ancré», et les structures fermées sont interdites.
4 000 euros/an pour 80 m²
Des règles générales, auxquelles s’ajoutent de nouvelles normes plus récentes. «Pour des raisons de sécurité, nous ne pouvons plus avoir de bouteilles de gaz sur la terrasse, ni y amener l’électricité», dit Mathieu, directeur de la brasserie Lorraine, sur la place d’Armes. Les restaurants et cafés situés à cet endroit de la ville sont en plus soumis à une uniformité plus ou moins respectée en termes de délimitations, d’espacements et de couleurs (tons noirs et gris).
Globalement, les établissements louent entre 80 et 100 m², contre rétribution à la ville de Luxembourg. «Nous payons un peu moins de 4 000 euros à l’année pour 80 m2», glisse Jean, de la brasserie Rabelais. «De manière générale, tout fonctionne, et la Ville ne cherche pas à nous mettre des bâtons dans les roues». Seul bémol, certains restaurateurs et cafetiers souhaiteraient plus d’animations dans les rues pour «faire vivre les terrasses».
(Thomas Holzer/L'essentiel)