Pétitions au Luxembourg: Les thèmes LGBT à l’école suscitent deux débats passionnés

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Pétitions au LuxembourgLes thèmes LGBT à l’école suscitent deux débats passionnés

LUXEMBOURG – Deux pétitions pour et contre l’éducation aux thématiques LGBT à l’école feront l’objet de débats ce mardi matin à la Chambre des députés.

Joseph Gaulier
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Joseph Gaulier
La place des thématiques LGBT à l'école ne fait pas l'unanimité.

La place des thématiques LGBT à l'école ne fait pas l'unanimité.

«Ma pétition était une réaction émotionnelle, je l’ai faite en un quart d’heure», relate Marc Gerges. Il est l’auteur du texte demandant à développer davantage les thématiques LGBT dans l’éducation des mineurs. Cette pétition répond à une précédente appelant à exclure ces enseignements de l’école. Les deux textes, chacun ayant recueilli environ 10 000 paraphes, feront l’objet de deux débats séparés à la Chambre des députés ce mardi matin.

Le premier texte ouvrira le bal. «Je rejette les arguments sur l’intolérance. Mais il est trop tôt pour évoquer la sexualité dès l’école. Il faut d’abord apprendre l’amour, l’empathie, le respect», argumente Steve Schmitz, qui fera partie des orateurs. Celui qui est aussi président du Biergerpartei estime que «la majorité des parents ne veulent pas de ces enseignements».

«Moment opportun»

Au contraire, Marc Gerges, communiquant pour le LSAP, déplore «une volonté de marginalisation des minorités, sur des sujets qui ne concernent pas directement les autres citoyens». Il y voit de la discrimination: «Je ne comprends pas en quoi cela les dérange qu’il y ait des trans ou que les homosexuels se marient». Selon lui, le débat intervient «dans un moment hélas opportun, avec tout ce qui se passe, notamment aux États-Unis». Il dénonce «une guerre culturelle menée par l’autre camp».

L’auteur de la seconde pétition estime que «le rôle de l’école est de sensibiliser à ces sujets». Steve Schmitz souhaite en revanche que les thèmes LGBT «ne soient pas abordés avant l’âge de 11 ans». Il demande aussi «des garanties sur les intervenants» qui se rendent dans les établissements scolaires, afin d’éviter qu’ils «se mettent au centre de l’attention et fassent de l’idéologie».

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