Relais pour la vie: «Tout le monde connaît quelqu’un touché par un cancer»

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Relais pour la vie«Tout le monde connaît quelqu’un touché par un cancer»

LUXEMBOURG - Plus de 13 000 personnes ont participé au Relais pour la vie ce week-end.

Mélissa Petit
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Mélissa Petit
Les coureurs se sont relayés pour la bonne cause.
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Les coureurs se sont relayés pour la bonne cause.

Vincent Lescaut/L'essentiel

«Le Relais signifie pour moi la fin de mon cancer, c’est la fin d’un parcours». Cette année, Paul, 47 ans, a participé pour la première fois au Relais pour la vie de la Fondation Cancer. En rémission depuis cinq ans, il a pu partager un moment émouvant avec 13 562 autres coureurs à La Coque ce week-end.

À partir de samedi 19h et pendant 24 heures, les coureurs se sont relayés pour récolter des fonds afin de soutenir la recherche et les actions de la Fondation Cancer. «Courir ensemble, ça nous apporte énormément de réconfort et de soutien», ajoute Paul.

Un moment de solidarité

Sur la piste d’athlétisme, les participants au Relais couraient tous à leur rythme, sous l’encouragement des gradins bien remplis. Certains portaient des photos des personnes pour lesquelles ils étaient venus. Caroline, 50 ans, participe à l'événement depuis 2019 et, pour elle, c’est un réel moment de solidarité.

«En se relayant, on crée un lien entre les personnes qui sont atteintes d’un cancer, celles qui sont guéries et celles qui sont encore en train de se battre». Myriam s’était lancé comme défi de créer sa propre équipe cette année. Avec sa «Team Empatia», elle a récolté plus de 11 000 euros. Tamara, sa coéquipière, ajoute qu’aujourd’hui «tout le monde connaît quelqu’un qui est touché par un cancer».

«Avant je venais pour les autres, maintenant je viens pour moi»

Lynda

Cédric, 21 ans, a, lui, couru avec l’équipe de l’amicale du CIS de Schifflange. Il veut aider à la collecte de fonds pour la recherche «afin que la maladie s’arrête enfin», raconte-t-il, ému. Lynda confie aussi son histoire avec beaucoup d’émotion. Elle a souffert de deux cancers et participe au Relais depuis 2014. «Avant je venais pour les autres, maintenant je viens pour moi».

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