Trente ans après «Forrest Gump», «quel bonheur de retrouver Tom Hanks!»

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Robin WrightTrente ans après «Forrest Gump», «quel bonheur de retrouver Tom Hanks!»

Trente ans après «Forrest Gump», Robin Wright et son ancien partenaire sont à nouveau réunis devant la caméra du réalisateur Robert Zemeckis dans «Here».

Henry Arnaud, Hollywood
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Henry Arnaud, Hollywood
L'actrice a récemment présenté le film en avant-première mondiale au festival AFI, à Hollywood.

L'actrice a récemment présenté le film en avant-première mondiale au festival AFI, à Hollywood.

AFP

Cela faisait trente ans qu'ils n'avaient pas tourné tous les trois ensemble. Robin Wright, Tom Hanks et le réalisateur Robert Zemeckis ont marqué l'histoire du cinéma avec «Forrest Gump». En cette fin d'année 2024, «Here» (en salle le 6 novembre 2024) scelle leurs retrouvailles. Robin Wright, vue ces dernières années dans de gros succès comme «Wonder Woman» et «Blade Runner 2049», ainsi que la série culte «House of Cards», vient de présenter le film au festival AFI, à Hollywood.

Comment présenter «Here»?

«Here» est l’adaptation d’un livre graphique. Quand le réalisateur Robert Zemeckis m’a téléphoné pour me parler de ce projet, j’ai tout de suite adhéré à l’idée, car c’est un concept unique qui n’a jamais été vu au cinéma. Tout se passe au même endroit, dans une seule maison, et a été tourné avec une seule caméra. J’ai aimé ce scénario, car on peut tous s’identifier à cette histoire. Notre film retrace la vie d’un couple au fil des décennies. Il y a les joies, les peines, les disparitions et tout ce qui peut arriver à un être humain au fil des ans.

Comment avez-vous abordé le «deep fake», ce procédé qui permet de modifier votre apparence ?

Grâce à l’intelligence artificielle, on suit la vie de Margaret et Richard dès l’adolescence. Tom et moi avons donc été rajeunis grâce aux effets spéciaux, même si c’est bien nous qui jouons toutes ces scènes. Nous incarnons nos personnages de 18 à 80 ans. Ce procédé technologique nous a évité d’avoir à passer des heures entre les mains de maquilleurs pour tenter de rajeunir ou vieillir nos visages.

Ce film vous réunit avec Tom Hanks tout juste 30 ans après «Forrest Gump», votre plus gros succès commun...

Retrouver Tom Hanks, quel bonheur! Il y a une telle complicité entre nous que notre entente est parfaite devant des caméras. Pour qu’un film soit réussi, il faut bien plus qu’une symbiose entre deux acteurs, il faut aussi avoir la même vision du scénario. Cela évite les discussions interminables lorsque vous n’avez pas les mêmes idées que votre partenaire (rire). Rien de tout ça avec Tom, car nous avons la même approche du cinéma et c’est pour ça que nous apprécions de tourner ensemble.

Vous avez tourné plusieurs fois avec lui, quelles sont vos relations en dehors des plateaux?

Nous avons tourné ensemble à quatre reprises. Même si nous ne nous voyons pas souvent en dehors des tournages, on se retrouve régulièrement dans des fêtes ou des réceptions. Tom est toujours égal à lui-même, tel que le public le connaît.

Vous avez commencé votre carrière avant d'avoir 16 ans. Quel regard portez-vous sur les jeunes actrices d’aujourd’hui?

J’ai une affection particulière pour Millie Bobby Brown avec qui j’ai tourné «La Demoiselle et le Dragon» (NDLR: disponible sur Netflix). Elle n’avait que 18 ans quand je l’ai rencontrée. Je me souviens d'avoir vu les premiers épisodes de «Stranger Things» et avoir été impressionnée par sa forte présence sur un écran. Elle est à la fois énigmatique et authentique. Quand nous avons tourné ensemble au Portugal, j’ai ressenti ce besoin de la prendre sous mon aile comme si j’étais une maman de substitution, car je connais la difficulté d’être une adolescente dans le monde du cinéma.

À l’approche des fêtes de fin d'année, que peut-on vous souhaiter pour 2025?

Je viens de passer des mois à Londres pour tourner une nouvelle série en tant qu’actrice, mais aussi réalisatrice: «The Girlfriend». J’y incarne le personnage de Laura, qui a énormément de doutes sur la nouvelle petite copine de son fils, au point de devenir paranoïaque. Olivia Cooke (NDLR: «House of Dragons») est l’une de mes partenaires. Cela fait seulement quelques années que je me suis lancée dans la mise en scène et j’avoue que j’y prends beaucoup de plaisir. En 2025, j’espère pouvoir réaliser un film sans avoir à être en même temps devant et derrière la caméra. C’est mon souhait.

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