Baseball: San Francisco et Bumgarner taille géants

Publié

BaseballSan Francisco et Bumgarner taille géants

Les San Francisco Giants ont remporté mercredi pour la troisième fois en cinq saisons les World Series, le titre suprême du baseball, grâce à leur lanceur vedette Madison Bumgarner.

Les Giants sont devenus champions du monde, le titre officiel de la compétition, pour la huitième fois de leur histoire en venant à bout des Kansas City Royals 3 à 2, au terme du 7e et dernier match de cette finale. Ils se sont imposés par quatre victoires à trois et font désormais figure de meilleure équipe du XXIe siècle, après les sacres de 2010, 2012 et 2014. Ce triomphe doit beaucoup à Madison Bumgarner qui a réussi à 25 ans lors de cette 110e édition de World Series, une prestation qualifiée d'historique par les observateurs. «Ce gamin évolue dans une autre dimension, ce qu'il a fait est monstrueux», a admiré, beau joueur, le manager des Royals.

Lors de ce match N.7, après avoir été ménagé durant le match N.6, il est entré en jeu pour les cinq dernières manches (ou inning) et n'a pas permis aux Royals d'inscrire un seul point malgré l'hostilité des 40 000 spectateurs du Kauffman Stadium de Kansas City. Sur ses 68 lancées de la soirée, un seul a été renvoyé, ou hit, par un batteur adverse. Bumgarner qui est devenu cette saison seulement le lanceur titulaire des Giants, son équipe depuis 2010, avait déjà écoeuré Kansas city lors des matches N.1 (5-1) et N.5 (5-0).

Bumgarner désigné meilleur joueur (MVP) des World Series

Lors des 21 innings disputés contre les Royals, il n'a concédé qu'un point et a terminé avec une moyenne impressionnante de runs accordés à l'adversaire (ou ERA) de 0,25. «Je pensais juste à éliminer les batteurs adverses jusqu'à ce que je n'en puisse plus physiquement», a expliqué Bumgarner qui a été logiquement désigné meilleur joueur (MVP) des World Series.

Les Giants, comme les Royals, reviennent de loin: ils avait arraché de justesse leur billet pour les play-offs et avaient dû passer par le match d'accession aux play-offs, véritable loterie qui se joue sur un match après une saison régulière de 162 matches! Les Royals étaient venus à bout d'Oakland 9 à 8, avant de balayer deux grands favoris sans perdre le moindre match, Anaheim et Baltimore. Pour leur première apparition en play-offs depuis 1985, date de leur unique titre, ils ont chuté lors du dernier match de la finale face à un Bumgarner royal et géant.

(L’essentiel / AFP)

Ton opinion