FranceSix immeubles menacent de s'effondrer à Paris
La violente explosion qui a secoué le centre de Paris samedi matin menace de faire s'effondrer six immeubles tandis que trois autres ont été déclarés inhabitables.

L'immeuble où s'est produit l'explosion de samedi menace de s'effondrer.
Six immeubles dans le centre de Paris sont menacés d'effondrement après la violente explosion survenue samedi matin, et trois autres sont également inhabitables jusqu'à nouvel ordre, selon un arrêté signé mercredi par la maire de Paris, et dont l'AFP a pris connaissance.
Le risque d'effondrement n'existe pas «à court terme», selon une source proche de la mairie, mais pour l'écarter totalement, les six immeubles - dont celui où s'est produit l'explosion et trois hôtels, situés rue Trévise ou rue Sainte-Cécile, dans le IXe arrondissement - nécessitent des «travaux très lourds de remise en état».
Ces travaux «pourront prendre de nombreux mois», selon la mairie de Paris, qui s'appuie sur les conclusions de l'expertise menée par des architectes de la préfecture de police.
Des dizaines d'habitants concernés
Pour la soixantaine d'habitants de ces logements, «nous ne savons pas encore si et quand ces immeubles pourront être réintégrés», a prévenu l'adjoint au Logement à la mairie de Paris, Ian Brossat. En outre, trois immeubles situés à proximité du lieu de l'explosion - rue Montyon et rue Sainte-Cécile - sont également inaccessibles «le temps de pallier les risques d'effondrement» des premiers immeubles, selon l'arrêté d'interdiction d'occuper signé par la maire de Paris (PS), Anne Hidalgo.
Pour ces quelque quarante habitants, «il faut dans un premier temps que des travaux de consolidation soient réalisés», a ajouté M. Brossat, précisant qu'ils débuteraient mardi. Enfin, quatre autres immeubles - rues Trévise, Bergère et Montyon - vont «rester temporairement inoccupés», le temps de retirer l'eau accumulée et de remettre l'électricité dans les parties communes. Les habitants de ces bâtiments peuvent récupérer leurs affaires, sur présentation d'une pièce d'identité et accompagnés par la police.
(L'essentiel/afp)