Marathon de New York – «Soutenir une cause rend la course plus belle»

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Marathon de New York«Soutenir une cause rend la course plus belle»

LUXEMBOURG/NEW YORK - Quatre copains vont courir le marathon de New York, dimanche, mais plus par solidarité que pour la performance sportive.

Pour Dirk (à gauche), courir un marathon sera une grande première. Il a couru son premier semi-marathon à l'ING marathon en juin dernier. (Photo «L'essentiel»)

Pour Dirk (à gauche), courir un marathon sera une grande première. Il a couru son premier semi-marathon à l'ING marathon en juin dernier. (Photo «L'essentiel»)

Jérôme et Dirk, en plus d’avoir le même âge (41 ans) et de participer au marathon de New York, dimanche prochain, ont un point commun: avant de s’attaquer à ce monument de la course à pied, ils ne courraient que quelques kilomètres avant d’être complètement épuisés. «En 2009, je m’arrêtais au bout de cinq kilomètres, alors quand un ami m’a dit "tiens je me suis inscrit au marathon de New York et je t’ai inscrit aussi", j’ai un peu paniqué», raconte Jérôme, qui travaille dans la communication. Et puis il s’y est mis: «Au début, c’est laborieux et puis petit à petit les muscles apparaissent, on perd du poids, on repousse ses limites, on se prend au jeu», se souvient-il, avant d’ajouter que «la principale motivation reste pourquoi on s’est lancé dans l’aventure».

Jérôme et Dirk participent à la course avec deux amis sous la bannière du Rotary Club: «Le but premier, c’est de collecter un maximum de fonds pour lutter contre la polio». L’objectif, cette année: passer le cap des 100 000 euros. «Soutenir une cause rend la course encore plus belle», confie Dirk, dont le déclencheur de son engagement coïncide également avec les soucis de santé de son père. «Il a été amputé d’une jambe et va devoir marcher avec une prothèse, c’est à ce moment-là que je me suis dit que mon rêve de courir un jour un marathon devait se concrétiser», poursuit le coureur qui travaille dans l'informatique.

«Une ambiance phénoménale»

Tout est réuni pour que le moment soit chargé en émotion, d’autant plus que Dirk, de nationalité belge, sera le porte-drapeau de son pays d’adoption, le Luxembourg, lors de la cérémonie d’ouverture du marathon, vendredi soir. «Je suis globalement stressé car il faut penser à tout, préparer le voyage avec minutie, ne rien oublier, éviter le jet lag». Un stress qui fait sourire Jérôme: «C’est normal la première fois qu’on fait une telle course mais en même temps il va découvrir une ambiance phénoménale, un show à l’américaine, y a des gens qui vous tapent dans les mains sur 42 km et tout ça vous porte et vous emmène jusqu’à la ligne d’arrivée».

Chacun a géré les derniers jours de préparation à sa manière, Jérôme a décidé de ne pas courir pendant 15 jours tandis que Dirk a couru quelques cinq kilomètres avant de s’envoler vers la Grosse Pomme, jeudi. Bien préparés, aucun des deux hommes ne redoutent le fameux «wall», barre des 30 km, fatal à beaucoup de marathoniens souvent partis trop vite.

(MC/L'essentiel Online)

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