Au Luxembourg: Tension dans la forêt du Bobësch, un chantier repoussé

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Au LuxembourgTension dans la forêt du Bobësch, un chantier repoussé

SANEM – Un chantier d'abattage d'arbres, prévu samedi dans la forêt du Bobësch entre Bascharage et Sanem, a été repoussé.

Nicolas Martin
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Nicolas Martin
En jaune, les marquages de l'emplacement actuel de la conduite à une profondeur d'environ 1,50 m. La conduite à gaz traverse le Bobësch, le CR110 et le  Zäemerbësch.
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En jaune, les marquages de l'emplacement actuel de la conduite à une profondeur d'environ 1,50 m. La conduite à gaz traverse le Bobësch, le CR110 et le Zäemerbësch.

Biergerinitiativ Gemeng Suessem asbl (BIGS)

L’été dernier, la forêt du Bobësch entre Bascharage et Sanem avait été occupée pendant plusieurs semaines par des activistes. Ils s’opposaient au déboisement du site qui devrait découler de la mise en place du contournement de Bascharage. Un nouvel épisode est venu ces derniers jours agiter les lieux. Dans un communiqué, publié vendredi, la Biergerinitiativ Gemeng Suessem ASBL (BIGS) a dénoncé l'abattage d'arbres prévu entre Bascharage et Sanem, au Zämerbësch et Bobësch, samedi.

«Le chantier prévu a finalement été annulé et nous avons été conviés à une entrevue le 21 novembre avec les Ponts et Chaussées», confie Patrizia Arendt, secrétaire de la BIGS. Le Mouveco et natur&ëmwelt devraient y prendre part. «Il s’agissait de déplacer une conduite de gaz qui doit servir pour un nouveau four de la Guardian», précise Patrizia Arendt, ajoutant que cela supposait des coupes d’arbres sur une zone de 50 à 60 m de long et 10 m de large. Or pour l’ASBL, abaisser les conduites doit servir à ne pas interrompre les travaux dans le cadre du chantier du contournement que justement la BIGS conteste.

«Une procédure reste d’ailleurs en cours concernant un passage à faune», rappelle l’ASBL pour qui l’abattage prévu samedi serait «indirectement lié au projet de contournement. Il s’agit de nous mettre devant le fait accompli. Il existe des alternatives pour mettre ce type de conduites dans les voiries ou les trottoirs», lance Patrizia Arendt qui dénonce «un usage détourné d’une autorisation accordée par l’administration de l’environnement dans un tout autre projet».

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