UBS devrait mieux s'en sortir que prévu
La banque suisse a tenté de rassurer sur sa santé financière en annonçant vendredi que sa situation financière au second semestre ne nécesitait pas de nouvelle recapitalisation.
L'annonce de perspectives plus optimistes que prévues par la première banque suisse se traduit par une hausse de son action en bourse, vendredi matin. (afp)
Se relever de la crise des "subprime" n’est pas chose aisée. C’est ce qu’est en train d’expérimenter la première banque suisse, qui a terminé les trois premiers mois de l'année sur une perte de 11,6 milliards de francs suisses ( 7,2 milliards d'euros). Cependant, la banque prévoit "d'atteindre ou de rester légèrement en retrait du seuil de rentabilité" pour le trimestre clôturé le 30 juin, a-t-elle indiqué dans un communiqué.
Une porte-parole d'UBS a précisé que le résultat sera "équilibré à légèrement négatif". La banque a cependant souligné avoir profité sur la période d'un crédit d'impôts d'environ 3 milliards de francs suisses, contribuant largement à réduire les pertes de l'établissement.
Action qui rapart à la hausse après cetet annnonce
La banque d'affaires, principale responsable de la débâcle dans les "subprime", a encore une fois tiré les comptes dans le rouge. UBS continue ainsi de voir ses clients retirer leurs avoirs. La banque a ainsi indiqué que sur la période l'afflux net d'argent frais a été négatif, en particulier en avril.
L'afflux d'argent s'est cependant amélioré en mai et juin, a précisé le groupe. Ces indications confirment les craintes des analystes qui estiment que l'image de sérieux de la banque, numéro un mondial de la gestion de fortune, est sévèrement écorné.
Cependant, l'annonce de perspectives moins sombres que prévues semble inspirer confiance au marché boursier. À la Bourse suisse, l'action UBS prenait 3,90% à 21,84 francs suisses.
Jmh/lessentiel.lu avec AFP
La première banque suisse est l'une des banques les plus touchées au monde par la crise des subprimes avec des dépréciations d'actifs équivalentes à 37,4 milliards de dollars (23,8 milliards d'euros).