Mexique: Un meurtre insoutenable, puis l'horreur en une

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MexiqueUn meurtre insoutenable, puis l'horreur en une

Un quadragénaire a tué sa jeune épouse avant de dépecer son corps, ce week-end à Mexico. Un tabloïd a publié en première page une photo du corps de la victime.

Le meurtre effroyable d'Ingrid Escamilla Vargas, 25 ans, soulève une vague de colère au Mexique. Un homme de 46 ans a avoué avoir tué, dépecé et démembré sa jeune épouse, avant de jeter certains de ses restes dans les toilettes. Le crime est survenu le week-end dernier dans un appartement du nord de Mexico. Des images montrant l'arrestation du quadragénaire, torse nu et le corps ensanglanté, ont largement été diffusées dans la presse locale et les réseaux sociaux.

Erik Francisco Robledo a expliqué aux enquêteurs qu'il avait consommé de la drogue avant de commencer à se disputer avec sa femme, écrit le Daily Mail. Objet de la prise de bec: son penchant pour la boisson. Selon le suspect, sa jeune épouse s'est alors emparée d'un couteau et a menacé de le tuer. Il l'aurait alors défiée, et Ingrid aurait poignardé son mari à trois reprises. D'après son témoignage, c'est à ce moment-là que Robledo a pris l'arme des mains de la jeune femme et l'a enfoncée dans sa gorge. Un geste fatal.

Une vision cauchemardesque

Durant son interrogatoire, le quadragénaire a livré une description insoutenable des événements qui ont suivi le meurtre. Il a notamment raconté avoir dépecé sa femme de la tête aux genoux et lui avoir retiré les intestins, les yeux et d'autres organes. Par honte d'avoir tué son épouse, Robledo aurait ensuite tenté de camoufler le crime en évacuant certains de ses restes par les toilettes. Mais dans la foulée, il a appelé son ex-femme pour lui avouer son acte. À leur arrivée sur place, les forces de l'ordre se sont retrouvées face à une vision cauchemardesque.

Comble de l'horreur: des photos du corps dépecé d'Ingrid ont fuité et se sont retrouvées en une de Pasala, un tabloïd mexicain. Cette publication a profondément choqué les habitants, et des manifestants se sont rassemblés mardi pour crier leur colère. «Le Mexique est confronté à un énorme défi en ce qui concerne la violence contre les femmes. Nous invitons les médias à travailler avec rigueur et professionnalisme», a notamment réagi l'Institut National pour les Femmes dans un communiqué. De son côté, le bureau du procureur de Mexico a ouvert une enquête pour tenter de déterminer l'origine de ces fuites.

Mardi, le procureur a fait savoir qu'il allait requérir la peine maximale contre Robledo. Selon les médias locaux, la victime avait porté plainte pour violences conjugales il y a quelques mois, mais avait fait machine arrière.

(L'essentiel/joc)

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