Après le glissementUne dizaine de crassiers restent encore ouverts
LUXEMBOURG - Le Grand-Duché ne compte qu’une petite dizaine de décharges pour déchets inertes. Et en plus avec des normes draconiennes.

Suite au glissement de terrain du crassier de Mondercange et à sa fermeture, les professionnels n’ont plus d’endroits proches de leurs chantiers pour déposer leurs déchets inertes pour ce qui concerne le sud du pays. Le Luxembourg, après les fermetures successives de Bettembourg et de Mondercange, se retrouve avec une dizaine de décharges exploitables à peine. Bien que le ministère de l’Environnement se soit engagé à ouvrir une nouvelle décharge d’ici fin mai, à Sanem ou Strassen, rien n’assure que ce sera possible.
«Pour trouver un endroit propice à ce type de décharges, il faut se rapporter au plan sectoriel. Après des travaux cartographiques et en ayant pris en compte toutes les zones d’exclusion comme les réserves naturelles, les zones d’eau potable, les zones urbaines, etc., on se rend sur place voir les surfaces restantes», explique le directeur de l’Administration de l’environnement, Robert Schmit.
Et ce n’est pas fini. Après avoir soumis les sites à une commission spéciale, l’Administration de l’environnement procède encore à toute une batterie d’études d’impact où plusieurs critères sont pris en considération comme la topographie des lieux, l’affectation future du crassier ou encore sa capacité. Ainsi, le crassier de Mondercange devait servir, à terme, de zone de récréation avec des sentiers pédestres.
(Patrick Théry)