Victoire et bonus pour l'Irlande et l'Italie

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Victoire et bonus pour l'Irlande et l'Italie

L'Irlande a largement dominé l'Écosse, dimanche à Yokohama (27-3) lors de la Coupe du monde de rugby. L'Italie a elle battu la Namibie 47-22.

Ireland's wing Andrew Conway (L) fights for the ball with Scotland's number 8 Ryan Wilson during the Japan 2019 Rugby World Cup Pool A match between Ireland and Scotland at the International Stadium Yokohama in Yokohama on September 22, 2019. (Photo by Odd ANDERSEN / AFP)

Ireland's wing Andrew Conway (L) fights for the ball with Scotland's number 8 Ryan Wilson during the Japan 2019 Rugby World Cup Pool A match between Ireland and Scotland at the International Stadium Yokohama in Yokohama on September 22, 2019. (Photo by Odd ANDERSEN / AFP)

AFP/odd Andersen

Une défense de fer, et des avants ultradominateurs qui entassent les essais: l'Irlande a balayé l’Écosse (27-3) avec le bonus dimanche à Yokohama pour s'offrir un horizon dégagé jusqu'aux quarts de finale de la Coupe du monde. Nouvelle-Zélande - Écosse et Irlande - Afrique du Sud: les deux premiers quarts de finale du Mondial japonais sont théoriquement connus après les deux «finales» de groupe de la 1re journée. À moins que le Japon ou les Samoa ne viennent bouleverser la hiérarchie dans la poule A.

Le XV du Trèfle peut préparer son rendez-vous contre le Japon, samedi à Shizuoka, en toute sérénité: le jeu stéréotypé peaufiné depuis 2013 par Joe Schmidt, qui leur a permis d'accéder pour la première fois à la tête du classement mondial début septembre, est toujours diablement efficace. Les Écossais en ont fait les frais, incapables de franchir le rideau défensif vert. Le seul motif d'inquiétude, pour l'Irlande, est toujours le même: l'état de forme de Johnny Sexton, régulièrement blessé ces derniers mois. Le meilleur joueur du monde 2018 s'est fait soigner aux adducteurs dès le milieu de la première période et a alors laissé la responsabilité du tir à Conor Murray. Il a été remplacé par Jack Carty à l'heure de jeu.

Bonus sur la chandelle

Mais l'ouvreur du Leinster n'avait pas besoin de forcer. Ses avants ont gagné le match - comme le vert dans les tribunes - à eux seuls en première période. Au retour des vestiaires, la pluie soutenue qui s'est abattue sur Yokohama n'a logiquement pas arrangé les affaires d'un pack écossais moins lourd. Le deuxième ligne Iain Henderson s'est pris pour un trois-quarts sur une percée qui aboutit à l'essai de son compagnon de «cage» James Ryan (6e). Les Écossais commettent une pénalité dans les cordes de Sexton? Plutôt que de prendre les points, l'ouvreur choisit la pénaltouche et le ballon porté des Irlandais franchit la ligne (Rory Best, 14e).

C'est encore un avant, Tadgh Furlong, qui aplatit après un contre opportuniste d'Andrew Conway et une mêlée rapidement jouée par Murray (25e). Peut-être vexés de se voir ainsi voler la vedette, les trois-quarts irlandais ont terminé le travail: Conway a inscrit l'essai du bonus (56e) sur une chandelle de Sexton mal réceptionnée par Stuart Hogg et récupérée par Jordan Larmour. Impuissante, l'Écosse a en plus perdu sur blessure son meilleur plaqueur, le flanker Hamish Watson (14 plaquages en 38 minutes!), touché à un genou. Même le carton jaune infligé à Tadhg Beirne (70e) n'a pas aidé le XV du Chardon. Qui aura une semaine pour récupérer et se ressaisir face aux Samoa, lundi 30 septembre, à Kobe.

Un Italie-AfSud attendu

Avec ce succès, combiné à la défaite de l'Afrique du Sud la veille (23-13), les coéquipiers de Sergio Parisse s'offrent ainsi une «finale» face aux Springboks, le 4 octobre à Shizuoka, avec pour enjeu une place en quart de finale. Mais l'Italie n'a pas chanté sous la pluie: la machine a eu du mal à se mettre en route. Le vent et la pluie (en début de seconde période), n'expliquent pas tout. Les Italiens ont été particulièrement maladroits et les Namibiens ont joué leur chance à fond, notamment en première période à l'issue de laquelle ils étaient menés (21-7).

Ils ont même mis pris l'avantage par Damian Stevens au bout de quatre minutes à peine (7-0). Mais, depuis le début de cette Coupe du monde, aucune équipe qui a ouvert le score ne s'est imposée. Et, rapidement, le professionnalisme et le réalisme italiens se sont faits sentir à mesure que les Namibiens multipliaient les erreurs. Cinq essais supplémentaires en seconde période (Tebaldi 41e, Padovani 43e, Canna 48e, Polledri 69e, Minozzi 76e) ont donc permis aux Italiens, efficaces à défaut d'être brillants, de prendre le point de bonus offensif. Essentiel avant d'affronter le Canada, dans quatre jours, à Fukuoka.

(L'essentiel/afp)

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