Immobilier au LuxembourgVivre dans des gratte-ciel? Pas pour tout de suite
LUXEMBOURG - Les hauts buildings n’ont pas la cote au Grand-Duché. Ils sont tout juste bons à accueillir des bureaux. Ils passent mal pour des logements.
Dans la plupart des communes luxembourgeoises, des règlements fixent la hauteur maximale des immeubles d'habitation à deux étages pleins plus un demi-étage.
En 2005, alors que la question du logement préoccupait déjà une partie des résidents luxembourgeois, l’idée d’habiter dans un immeuble de plusieurs étages était plutôt mal accueillie. Selon cette étude menée par l’Observatoire de l’habitat, les grands immeubles collectifs recueillaient au maximum 15% d’opinions favorables, contre 44% d’opinions favorables pour les petits collectifs, et 88% pour les pavillons. Et, depuis, l’idée a-t-elle fait son chemin?
«Nous n’avons pas renouvelé ce sondage depuis. Mais c’est un projet à soumettre pour l’année prochaine», indique-t-on au LISER, qui abrite désormais l’Observatoire de l’habitat.
Une hauteur maximale
Mais construire en hauteur pour y vivre n’est pas qu’une simple question d’acceptation de la population. Aujourd’hui encore, dans la plupart des communes luxembourgeoises, des règlements fixent la hauteur maximale des immeubles à deux étages pleins plus un demi-étage dans le meilleur des cas.
Avec une densité au km² de 205 habitants, le Luxembourg dispose encore de réserves. La Sarre, par exemple, compte 387 habitants/km² et la Wallonie 215 habitants/km². En France, la Moselle (167) et la Meurthe-et-Moselle (138) sont moins densément peuplées.
(L'essentiel/Patrick Théry)