Zikametz: un public restreint malgré une affiche alléchante

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Zikametz: un public restreint malgré une affiche alléchante

METZ - L'édition 2009 du festival n'a pas su rameuter autant de monde que prévu, cela n'a pas gâché la fête pour autant.

À Ori d'ouvrir le bal, vendredi dernier dans le petit caveau des Trinitaires. Le mélange entre sonorités électroniques et organiques planantes qu'offre la jeune Française est le parfait hors-d'œuvre avant de passer au plats de résistance, plus tard dans la soirée. Si, sur disque, le son est prometteur, il faudra que Sourya revoie son jeu de scène, celui-ci emprunté à Hot Chip.

Mais, on ne leur en voudra pas. Leur énergie est communicative, et ils sont assez sympas pour laisser passer un gros lapsus de la part des Housse de Racket en plein concert («Merci à Sourya qui a ouvert pour nous, ce soir»). Housse de Racket, les deux rockers parisiens sapés en Lacoste, remettent au goût du jour le rock de Black Sabbath, rajoutant une touche de french house, pour que ça danse plus.

Quant aux Belges de Joshua, ils assument fièrement leur côté mielleux. Ce qui en pousse pas mal à aller voir à côté. De la chapelle, on retourne au caveau pour chopper juste à temps le groupe Pavlov, la grosse découverte de la soirée.

La musique des Français rappelle The Police virant jazz rock. S'ensuit les Luxembourgeois de Hal Flavin qui clôturent le show par un set un peu court. Cela dit, il est 1 h passée, quand on sort, les basses résonnant encore dans nos tympans, avec l'envie pressante de visionner quelques nouveaux profils MySpace.

Kalonji Tshinza

Housse de Racket: «Oh Yeah»

Hal Flavin: «Uplift»

Sourya: «Anatomy Domine»

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